Le Vedānta et la Tradition occidentale. (A.K.Coomaraswamy)
(Texte publié dans The American Scholar. VIII. (1939)
« Celles-ci sont vraiment les pensées de tous les hommes dans tous les âges et dans tous les pays, elles ne sont originales. » (Walt Whitman)
Il y eu les enseignements tels que ceux d’Orphée, Hermès, Buddha, Lao-Tseu et le Christ, où l’historicité d’une existence humaine est incertaine, mais à ceux-ci on doit accorder la plus haute dignité d’une réalité mythique.
Shankara, comme Plotin, Saint Augustin, ou Eckhart était certainement un homme parmi les hommes, bien que nous ne connaissions peu de choses concernant sa vie. C’était un Brahmane né dans l’Inde du Sud, dans la première moitié du IXéme siècle, qui fonda un ordre monastique qui survit encore. Il devint un sannyâsin, ou « un homme vraiment pauvre », à l’âge de huit ans, comme disciple d’un certain Govinda, et du propre maître de Govinda, le guru Gaudapada, l’auteur d’un traité sur les Upanishad, en lequel la doctrine essentielle de la non-dualité de l’Etre Divin était posée. Continuer la lecture de « Le Vedānta et la Tradition occidentale »